C’est en 2007 que Claudio Pallaro et Gary Brunton lancent une invitation à une trentaine de musiciens de la région parisienne pour un rendez- vous hebdomadaire à vocation expérimentale qui donne dans la foulée naissance au « Pee Bee » (les initiales des leaders). Dans un premier temps c’est le défrichage d’horizons inconnus avec des collaborations avec la danse et les arts plastiques qui a permis au Pee Bee une recherche collective d’un son et d’une esthétique qui lui est propre. Une esthétique dont l’interprétation et l’improvisation collective (Soundpainting et improvisations libres) des compositions et arrangements originaux s’est affirmée. Dans un second temps et à partir de 2010 le développement musical de l’orchestre s’est orienté vers l’écriture. Cette dernière s’est affinée devenant plus incisive, disruptive, multi-style laissant la part belle à des improvisations encadrées. Sans oublier l’ouverture sur d’autres formes d’expression artistiques dont notamment la mise en musique des textes.
Après Dolce Vita, hommage à ses cousins transalpins, le Pee Bee se tourne vers ses frangins d’outre-manche où cohabitent protestants et punks, cuisine indienne et gigot à la menthe, whisky et cranberries, Brexit et remain… Le répertoire Or not to be est constitué principalement de compositions originales inspirées par l’histoire, la culture et la richesse musicale de la Grande-Bretagne, sans écarter aucun style ni époque. On réserve aussi une place pour l’hymne national et pour quelques tubes revisités à la sauce Pee Bee… Un cocktail détonnant !