Direction artistique: Direction artistique : Julien Pontvianne
Effectif: Effectif : 15 musicien·ne·s
Pays : France
Région : Île-de-France
LES MUSICIEN·NE·S

Julien Pontvianne : clarinette, saxophone ténor
Antonin-Tri Hoang : clarinette, saxophone alto
Jean-Brice Godet : clarinette, clarinette basse
Jozef Dumoulin : piano
Tony Paeleman : clavier
Alexandre Herer : électronique
Richard Comte : guitare
Youen Cadiou : contrebasse
Simon Tailleu : contrebasse
Amélie Grould : percussions
Stéphane Garin : percussions
Julien Loutelier : percussions
Ellen Giacone : voix
Léo Margue : direction

Contact

ONZE HEURES ONZE
101 rue de Paris
77 220 Tournan-en-Brie FRANCE
+33 (0)6 72 27 60 53
pontviannejulien@gmail.com

© Remi Angeli

Depuis 2010, AUM grand ensemble, formation hybride entre orchestre de chambre, big band et gamelan ultra-moderne – au sens d’ensemble d’instruments résonnants auquel l’entendait Olivier Messiaen – se penche sur une sorte de source commune à différentes traditions musicales – des musiques de la Renaissance à celles de Morton Feldman, Ligeti, Grisey ou LaMonte Young en passant par celles, ancestrales et innombrables, d’Asie. Celle d’une certaine sensibilité corporelle, organique à la matière sonore. Une musique où l’écriture et l’improvisation sont constamment au service l’une de l’autre, toutes deux guidées par la recherche d’un son vivant, mouvant – une musique de masses, de fusions de timbres, de textures, de processus plus que d’évènements, s’interrogeant sur le rôle de la voix, l’évolution de matières continues, les formes longues, les accords non tempérés, le phénomène acoustique des battements, le résonnant, le silence…
Dans You’ve never listened to the wind, battements, résonances ou tempérament sont traîtés d’une façon totalement originale avec l’utilisation de claviers issus d’un gamelan indonésien dont les sons se mêlent à ceux de l’instrumentarium de l’ensemble.
La musique s’articule ici autour de fragments de poèmes de Fernando Pessoa issus du Gardeur de troupeaux, recueil que Pessoa se plaisait à raconter qu’il l’avait écrit presque d’une traite, un jour de mars 1914, dans un état proche de la transe, habité par son hétéronyme Alberto Caïro, qu’il voyait en marginal, héritier à la fois de Lao-Tseu, Milarepa et Socrate. Chacun des poèmes de ce recueil est comme un koan, un précis du désapprendre, impliqué par la nécessité de renouer avec la plénitude des sensations…

Concerts

Pas de concerts à venir.

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